Le transport de stupéfiants est puni de dix ans d’emprisonnement et de 7 500 000 euros d’amende.
Le délit de transport de stupéfiants vise bien sur le fait de déplacer lesdits produits stupéfiants d’un endroit à un autre, lequel transport se fait habituellement contre rémunération.
Si le transport de stupéfiants est souvent visé dans les chefs de poursuites lorsque par exemple un vendeur est pris avec du produit sur lui, aux côté des chefs de poursuites de détention et cession, on trouve le délit de transport de stupéfiants visé à titre principal notamment dans les cas suivants :
Le « go fast », qui est le nom donné à une technique utilisée par les trafiquants et qui consiste à utiliser deux (ou plus) voitures de grosse cylindrée, une voiture servant à transporter les stupéfiants et l’autre servant d’« éclaireur » ou ouvreuse. La puissance des véhicules vise à empêcher les tentatives d’interception des forces de l’ordre par la vitesse, d’où le nom de cette technique.
La « Mule »
Le terme mule s’applique aux passeurs lors d’un trafic de stupéfiants, qui traversent les frontières, en les transportant.
Ce transport s’effectue contre rémunération, ou par exemple en contrepartie d’un séjour gratuit aux Antilles par exemple, mais il arrive parfois que les mules ignorent qu’elles transportent des stupéfiants, parfois le produit est introduit dans leurs bagages à leur insu.
Les trafiquants ont mis au point de nombreuses méthodes ingénieuse pour faciliter le transport par des personnes des produits stupéfiants en les camouflant, en les conditionnant pour les faire ingérer par exemple.
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